Le confinement démontre le niveau d’impact de la pollution sonore et atmosphérique, notamment en milieu urbain, que nous subissons tous habituellement, impunément.
- D’après les mesures des stations Airparif et Bruitparif sur la capitale, l’émission de polluants atmosphériques aurait baissé d’environ 60% par un temps froid, sec mais ensoleillé propice à l’ozone.
- Le chauffage urbain continue à émettre de forts volumes avec une réduction de l’ordre de 20% seulement résultant de la moindre activité.
- Le niveau du trafic automobile ne représenterait plus que 25% à 10% du trafic habituel selon les axes routiers et les périodes diurnes, malgré un léger regain dû au relâchement.
- Plus impressionnant encore, le niveau sonore a baissé selon les quartiers parisiens de 75% à 90% se corrolant au niveau du trafic.
Plus d’un citadin confiné s’étonne
désormais d’entendre les oiseaux chanter,
certaines espèces migrant dans les parcs,
en cœur de ville !
Nous rappelons ici combien la pollution atmosphérique et sonore aux niveaux que nous subissons en milieu urbain, rurbain et même rural, peut affecter notre santé sur des périodes longues et/ou récurrentes.
L’effet direct ; allergène, respiratoire, cardio-vasculaire, est démontré.
Dans une démarche hygièniste liée au développement durable, nos scientifiques cherchent des alternatives d’échange air extérieur/intérieur visant à réduire les émissions cancérigènes de composants organiques volatils (COV) largement présents dans nos lieux de vie (aldéhydes etc.).
Après la crise financière de 2008, nombreux furent les financiers, experts désignés pour leur bien-pensance et des fonctionnaires très appliqués, à nous assèner doctement, à nous les défenseurs d’une autre lecture sociétale défendant la santé et l’environnement, que nous étions des écolos has-been.
Car la raison voulait que l’on développât un modèle global ultra-libéral pour relancer la croissance et la richesse mondiale, laquelle ruissellerait jusqu’aux derniers de cordée… Vision évangélique ou cynique, selon le prosélyte qui la martelait tant et si bien que tout ce qui pouvait représenter notre bien commun, était mis à la trappe.
Notre bien commun fut soumis à une rude comptabilité, à la réduction drastique des coûts, à la liquidation des stocks, à la fermeture des services, au gel des pensions, à la limitation des droits, à la baisse générale et progressive du niveau de qualité de vie (IDH) des concitoyens moyens inférieurs.
Et après, si on changeait ?
Après cette 1ère des grandes crises sanitaires au Coronavirus, la tentation sera trop forte à tous ces prosélytes que nous écoutons et élisons, pour restaurer un modèle de société encore plus « progressiste » pour relancer leur si beau modèle.
Quid des modèles alternatifs qui introduisent plus de justice sociale, une économie mieux partagée, une démocratie représentative non autocratique, une valorisation « soutenable » de nos richesses communes, et de nos activités vitales essentielles ?
Qu’en pensez-vous ? Donnez-nous votre point de vue ? Vos idées ?
Vous pouvez aussi faire un don aupres d’ALMOE pour aider la recherche indépendante en développement durable. Merci !
Oui ! changeons !
Je ne crois pas que tout va changer, mais si on a deja le debut d’une prise de conscience environementale, ca sera déjà bien !
il me parait évident que notre futur va se construire autour d’un nouveau modèle de société. soyons tous à faire changer nos proches sur notre futur et nos actions concrètes qui peuvent changer notre société pour les générations futures
concretement, continuer à utiliser le vélo ou demander fortement des transports alternatifs auprès de leur collectivité ou demander aux employeurs des espaces de coworking avec d’autres collègues pour limiter les déplacements..
continuer à consommer local et sain
continuer à limiter les déchets soit en prenant du vrac soit en réutilisant nos déchets soit en demandant leur valorisation par la collectivité..
ma liste serait longue..
mais on voit que certaines entreprises vont repartir de plus belles voir même essayer de rattraper le retard alors que ce n’est plus la question de la croissance..mais de l’équilibre avec notre environnement, la qualité de vie au travail et de qualité d’usages pour tous..